Sous l'écorce ça chauffe,
ça bouillonne,
ça craque.
Des larmes de sang perlent en surface,
vite séchées par la colère.
Fatigue, tristesse, colère, deuil.
Comme une litanie qui tourne en boucle.
Je connais les pistes pour en sortir,
mais je veux entendre ce qui se passe en moi,
avant de rebondir.
Je ne veux pas mettre de côté
ce deuil que je ne voulais (pouvais) pas affronter.
La saison des citrouilles m'apporte ce cadeau,
de sa présence renouvelée,
discrète, aimante.
Papa, je voudrais te prendre dans mes bras
pour te dire cet amour,
mais tu n'es plus là, et tu me manques.
Trouver cet amour,
dans ton absence,
comme un parfum subtil.
4 commentaires:
j'aime ta poésie, j'ai lu dans un sens, puis dans l'autre jusqu'aux fleurs et je commence à comprendre ... le chemin est long
Des moments pour rire, et des moments pour pleurer, un jour après l'autre.
Ton écho me touche beaucoup...
"Entendre ce qui se passe en toi", sans doute le seul chemin pour que ton chagrin accueille aussi la joie ...
Merci pour tes beaux mots.
et merci pour ces mots en partage, Zelda
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