lundi 31 août 2009

Saga-cité : Fraicheur

A garder absolument en toutes circonstances...

dimanche 30 août 2009

Saga-cité : A Paris


Des grands arbres ? A Paris ? Oui mais où ?

(Morgane, tu n'as pas le droit de jouer ;-)

samedi 29 août 2009

Préparer la rentrée

L'été se termine en douceur. Le nid se repeuple jour après jour d'oisillons plein de vie. Bonheur des câlins et retrouvailles.

Je suis au pied du mur maintenant. Pour ancrer dans la réalité les changements que j'ai portés ces derniers mois, ces dernières semaines, jour et nuit, et ne pas dériver une fois encore dans une suractivité fébrile.

Alors, j'emploie ces dernières heures encore un peu calmes à trier, ranger, clarifier.
A m'offrir de la joie et de la tendresse.
Du repos aussi.

vendredi 28 août 2009

Trop vite, trop loin, trop haut

Trop vite, trop loin , trop haut,
déphasage de tempo
entre tête, cœur et corps.

L'enthousiasme m'enlève,
mon cœur est transporté,
et mon corps renâcle,
car il n'est pas entendu.

Et pourtant.
Seul lui sait ce qui est possible
là tout de suite.

Apprendre la lenteur
pour que le mouvement
soit fluide et doux.

Pour que le chemin
devienne autre chose
qu'une violence de plus
contre moi.

Et pour cela
faire confiance
à celle que je suis déjà
ici et maintenant.

mercredi 26 août 2009

Au petit matin

Et puis, au matin
dans la lumière qui jaillit toute neuve sur la mer,
entre bois flottés, coquillages et verres polis,
trouver une clé sur la grève.

Sourire de la reconnaître,
la parcourir lentement de la pulpe du doigt
déchiffrant aspérités et circonvolutions,
et m'assoir là, apaisée.


Bercée par les vagues
venues lécher mes pieds,
les mêmes qui transforment les roches en pluie d'or ;

caressée par la brise fraîche,
la même qui joue avec les dunes,
l'eau et les mouettes ;

réchauffée par les premiers rayons du soleil,
les mêmes qui font vibrer le sable
et chatoyer l'eau ;

la clé bien serrée dans ma paume, comme un talisman,
je ferme les yeux
et m'ouvre à nouveau à la Vie.



mardi 25 août 2009

Emballement

La porte. La nouvelle.

Il y a des moments où le mécanisme s'emballe.
Où elle s'ouvre sans prévenir à un moment où rien n'est prêt pour recevoir ce qui apparaît.
Panique, fuite ou combat, plus rien ne va.

Besoin de retrouver le souffle.
D'apprivoiser, de trouver des codes, des barrières, des sauvegardes.
De lâcher l'orgueil, celui qui crâne et se vante qu'il sait comment s'y prendre, tout seul.
D'appeler d'autres gardiens des portes pour recevoir conseils, encouragements, coups de main.

La bonne vieille solidarité qui aide à passer les épreuves.
Oufff...

dimanche 23 août 2009

Transformer

Il fait si chaud et pourtant je frissonne.
Mon cœur se serre.
Corset.

Alors j'essaie d'explorer mais c'est trop dur cette fois-ci.

Essayer encore.
Par la musique peut-être.

Découvrez la playlist Sting avec Sting


Et là, besoin de chanter, vocaliser.
D'explorer aigus et graves, douceur et violence.
Besoin de danser, de jouer de tout mon corps.
Peu m'importent les voisins. Je monte le son.

J'ai chaud à nouveau. L'angoisse se transforme. Se dénoue.
Je me sens vivante.

Ne surtout pas hésiter à recommencer.
Exprimer ainsi ce qui taraude, ce qui opprime.
Le transformer.

samedi 22 août 2009

Merci



...à celle qui se reconnaîtra.
Prendre le temps de la douceur pour que puisse s'épanouir ce qui est écrit dans ton cœur, soeurette.

Revenir les pieds sur terre

Revenir les pieds sur terre après tous ces remue-ménage des derniers temps, c'est
  • ouvrir toutes les fenêtres en grand
  • mettre de la musique qui danse
  • donner à boire aux plantes
  • ranger le matériel d'aquarelle
  • nettoyer la cuisine
  • trier tous les pots et en préparer un plein cartons pour ceux qui font des confitures
  • pratiquer le yoga
  • déjeuner
  • préparer un hommous
  • cuisiner une tarte courgettes/tomates/parmesan
  • me recoucher 20 minutes pour récupérer de mes insomnies
  • me préparer en prenant le temps
  • aller faire un pique nique au bois.

Mais oui mais c'est bien sûr

The Elfin Rout made Visible by the Four-Leaved

Clover: The Meadow Treasure as the Key

to Fairyland

Many are the legends which are entwined about the

Four-Leaved Clover, that wonderful luck-bringing

meadowland treasure; and the old country tale runs

that those who find it and keep their discovery a secret

may use it as the gat to Fairyland. He or she who hold a

four-leaved clover may behold the high pomp and state

of the Little People, and see the elfin rout of brownies,

goblins, fairies, and the like go riding by on the soft

summer breeze, and be transported into the strange

intermediate world of Fairyland

Trouvé ici


Et je me suis remémoré ces quelques années de mon enfance où j'avais trouvé un coin à trèfles à quatre feuilles...

Je les ai distribué aux quatre vents, et n'en ai pas gardé un seul.

Jusqu'au moment où il ne m'a plus été donné de les voir.

mais c'est une autre histoire...

vendredi 21 août 2009

Hier

"Dès qu'ils le virent, les cygnes nagèrent à sa rencontre. Cette fois, c'est la fin, pensa le petit canard, mais, si je dois mourir, que ce soit sous les coups de ces magnifiques créatures plutôt que du fait des chasseurs, des femmes de fermiers ou des rigueurs de l'hiver. Et il courba la tête dans l'attente des coups.
Or, voilà que l'image reflétée par l'eau était celle d'un cygne à la superbe parure : plumage de neige, oeil sombre, et tout. Au début, le vilain petit canard ne se reconnut pas, car il resssemblait aux magnifiques étrangers, ceux qu'il avait admirés de loin.
Il se révéla qu'il était bien l'un des leurs. Son œuf avait roulé accidentellement au milieu d'une famille de canards. Il était un cygne, un cygne majestueux. Pour la première fois de sa vie, les siens l'approchaient, le touchaient gentiment, affectueusement, du bout de leurs ailes. Ils lissaient ses plumes avec leur becs et nageaient autour de lui en signe de bienvenue."
Clarissa Pinkola Estes, "Femmes qui courent avec les loups", page 244.

Hier, quelqu'un que j'admire beaucoup m'a proposé de monter un cabinet avec moi, dans mon domaine rêvé. Quel sentiment de gratitude devant cette reconnaissance ...

Et j'ai repensé à ce billet qui m'a beaucoup aidé il y a quelques mois à passer une période de doute sur mes choix, à un moment où j'étais tentée de renoncer. Devenir n'est pas la question. Il s'agit d'être. Et alors on est.

Que de joie et de surprises sur ce chemin-là...

jeudi 20 août 2009

Saga-cité : reflets d'âmes

Même derrière les façades glacées, hésitations et tremblements.
Jouer au jeu des reflets pour laisser ombres et lumière danser, en liberté.

mardi 18 août 2009

Une nouvelle porte

Il y a la petite porte rouge, celle qui ouvre à la créativité et à la joie.

J'en ai découvert une autre. Une petite porte presqu'invisible sous les cicatrices.
On la trouve en tatonnant, à la douleur qui vrille jusqu'au coeur.

Prendre un instant de solitude.
Observer le silence à l'intérieur et attendre que l'angoisse montre son nez.
C'est là qu'elle apparaît.
Très impressionnante avec ses cloux rouillés, ses toiles d'araignées sinistres et ses lourds cadenas.
Pas besoin de clé car, aussi étonnant soit-il, la regarder avec lucidité et détermination, puis la pousser tranquillement suffit.

Laisser s'échapper le souffle froid, parfois fétide, prendre le temps d'accoutumer le regard à l'ombre soudaine et accepter inconditionnellement ce qui se présentera.
Et là, presque toujours apparaît une créature. Nul ne peut dire à l'avance quelle sera la bête, garenne, loup efflanqué ou hérisson en boule.

Prendre le temps est la seule solution. Et puis écouter son coeur qui dicte les étapes et les arrêts.
Parfois se taire, parfois chuchoter, parfois danser, parfois chanter une petite méloppée.
Caresser ou rester à distance.
Rester ou partir pour mieux revenir.

Une fois apprivoisée, la créature bondit hors de sa cache, parfois frôle en passant, d'autres fois reste à distance, et disparaît dans le grand Tout.

Prendre son souffle, sourire, et attendre la prochaine respiration solitaire.

dimanche 16 août 2009

Conquérir la paix



Quand l'énergie monte surviennent parfois tant de forces opposées qu'il faut retrouver la guerrière et combattre pied à pied pour la paix de l'âme.
Il me semble ressortir d'un de ces combats, et je me sens toute douce à nouveau, rassemblée, entière.
C'est bon.

Alors, pour savourer ma paix, dans la maison endormie, je reprends une fois encore "Femmes qui courent avec les loups". Je retrouve Baba Yaga, Manawee et Barbe bleue, contes immémoriaux de sagesse. Pas besoin de relire l'ensemble des chapitres tant ils me parlent à présent.

Reconnaître et accepter la lumière et l'ombre en moi.
Aimer la femme que je suis.

L'aube

Ce que j'attends de l'aube,
c'est la fraîcheur inégalée du premier matin du monde,
cette lucidité du presque rien, de l'essentiel,
la douceur émerveillée qui nait du lent retrait de la nuit,
la malice du soleil qui va montrer le bout de son nez.

Mais surtout je n'ai rien à attendre de l'aube, elle est.
Et nos baisers, comme au premier matin.


Découvrez la playlist Ballade pour un matin avec Jacques Higelin

samedi 15 août 2009

L'homme qui plantait des arbres

C'est une nouvelle de Jean Giono qui m'émeut beaucoup. ( le texte est accessible )
Et en ces temps où la nature devient vitale pour moi, en ces temps où l'on parle beaucoup des dégâts réalisés par l'humanité sur terre en se résignant trop souvent, c'est un magnifique message d'espoir et d'action.

A méditer car ce qui vaut pour les arbres vaut pour nos vies.
Planter des graines d'amour sans se poser de question.

Un merci spécial à Celle qui me parlait avant-hier depuis ce verger merveilleux dont elle a partagé quelques instants la grâce avec moi, et qui m'a fait découvrir ce texte .

Edit du 16 Août

Grâce à morgane, voici la version animée

Partie 1


Partie 2

vendredi 14 août 2009

Exploration

Tentation de chercher à l'extérieur quand un creux ou un doute germe à l'intérieur.
Oui, c'est un premier pas
Agir suffit parfois à faire passer l'angoisse.
Me mettre en relation à ces moments-, cela peut être une belle chose à faire, mais, est-ce la seule ?
Et puis fuir indéfiniment ce creux est-il responsable...

Alors, prendre une grande inspiration et plonger dedans.

Espace gris et cotonneux,
floconneux,
traversé d'éclairs de douleur.
Impression d'oppression,
manque d'air.
Silence immobile annonciateur d'orage.
Crainte et effroi.
De quoi ai-je peur ?
De me dissoudre ?
D'être la proie des flammes.

Amener des bras câlins,
une présence douce et chaude,
chantonner une petite mélodie sans paroles
caresser le ventre tendu et le front noué,
accepter les pleurs de détresse,
les accueillir de la plus douce tendresse.

Etre patiente aussi,
pour laisser la confiance germer en son temps.

C'est dit, je veux pousser cette porte jusque-là interdite et accueillir cette douleur initiale pour l'intégrer, l'apaiser peut-être
Pour cela la solitude s'impose chaque fois qu'elle est possible.
Une solitude choisie, adoptée, murie.
Une solitude cadeau.

Aller d'abord vers moi, et après, aller vers les autres, sans plus d'attente, juste présente dans la relation.

Ni attachement ( dvesa) ni fuite (abhinivesah).

jeudi 13 août 2009

Retrouver le la

Quelles aiguilles fines pour me ré-accorder avec l'univers
Une poule et un coq nés d'un pinceau mouillé qui viennent visiter mes rêves.
Ce sentiment l'altérité dans ces endroits où je me sentais tellement jugée, mais sans jugement cette fois.
Et une première nuit complète, baume très doux.


Garder le bonheur, cultiver l'apaisement.

mardi 11 août 2009

Cache cache

Depuis plusieurs semaines, le sommeil joue à cache cache avec moi ( ou l'inverse).
Pas d'explication rationnelle qui tienne.
Pas d'angoisse particulière non plus.

Alors ?

Comme une ébullition à l'intérieur.
Gestation en cours ?
Il serait temps de naître.

En attendant ne pas oublier "l'irrésistible montée de l'aube" (Christiane Singer) et retourner grappiller quelques heures entrecoupées.

dimanche 9 août 2009

Au jardin naturel


Nénuphars et brindilles
Minuscules plocs de l'eau pleine de vie
Infinité des nuances de couleurs
Lumière changeante
Beauté sans fard.

Edit : c'est ici

samedi 8 août 2009

Envers et endroit

Je couds ici l'envers de ma vie
à petits points,
de sens, de larmes et de plumes.

Avec l'espoir
que l'ouvrage ainsi complété
au secret de la nuit
devienne l'endroit de ma vie,
bel oiseau brillant.

Chaîne et trame
à l'humanité mêlées
dans sa joie et ses souffrances.

vendredi 7 août 2009

Fraîcheur initiale

Des yeux et un cœur d'enfant
Des frères et des sœurs de cœur
tous emmêlés en fraternelles embrassées,
chatouillis, larmes, rires et désespoirs aussi.

Expérimenter la confiance réunie
de l'esprit du cœur et du corps.
Jouer, parler, créer,
et partager toujours

Oser l'inédit pour sortir des souffrances,
demander et s'émerveiller de recevoir,
regarder l'ombre avec clarté
l'accepter et la traverser.

Trouver de nouvelles images ressources
offrir ce que je sais et ce que je suis,
à foison, avec amour.

Petite fille joyeuse,
enfant sérieuse,
jeune fille rougissante,
femme douce et forte,
amoureuse,
mère aimante,
petite vieille un peu sage,
je suis et je serai tout cela,
pour toujours,
et le reste encore.

Forte de l'amour que j'ai pour moi
de l'amour de mes frères et sœurs en humanité.

Oui, je choisis la Vie.

jeudi 6 août 2009

Dans le champ

Un champ.
Un grand arbre vert sombre.
Majestueux dans l'air immobile, il se balance et joue avec le vent.
Soleil dessus et autour, ombre au-dessous.

Savourer la caresse du soleil sur ma peau, puis me glisser dans l'ombre paisible et fraîche.
Ne rien voir d'abord alors user de tous les autres sens.
La lourdeur des feuilles pourrissantes,
la lisse dureté des fruits tombés,
l'odeur de l'humus et des branches.
Prêter attention aux craquements mystérieux, aux touts petits bruits des animaux hébergés ici, au pépiements des oiseaux et à leurs grandes envolées.
Admirer le jeu incessant de l'ombre et de la lumière.
Ressentir les vibrations du cœur de l'arbre.

Gorgée de cette vie qui est mienne aussi, je peux reprendre ma route et revenir ici, autant que de besoin.