vendredi 31 octobre 2008

Effet miroir

L'autre midi, déjeuner prévu avec une collègue.
Amie est un bien grand mot mais nous nous connaissons depuis longtemps, aimons travailler ensemble, et avons partagé des moments intimes.
Complicité sonne juste.

Ce midi-là, j'arrive avec mon stress, ce dossier qui vient de me tomber dessus, qui va écourter ce moment agréable, et alourdir encore une semaine déjà trop pleine. Un dossier qui m'intéresse aussi...
Elle, et c'est assez rare, est très détendue.
J'en viens naturellement à parler de ce qui me gêne.

Elle me questionne pour m'aider à avancer, s'appuie sur les mots que j'utilise et en tire des lignes générales.
Et c'est là que j'expérimente dans mon corps l'effet de la généralisation, et des idées qu'on peut plaquer quand on veut aider un autre : je me crispe, je me tends, je résiste.
Ma réaction est pour elle le signe qu'elle a trouvé une piste. Elle insiste.
Pour moi, c'est une protection pour délimiter ce qui me fait souffrir, et que je ne vois pas bien clairement, afin d'éviter la propagation de cette douleur localisée à d'autres champs de ma vie.

Le vivre est un vrai cadeau pour progresser dans ma voie.

Je l'ai laissée assez frustrée, nous en reparlerons.

2 commentaires:

mowglinomade a dit…

Elle t'a permise d'arriver jusque devant la porte. Après, il n'y a que toi qui puisse l'ouvrir.

Lise a dit…

J'ai eu le sentiment qu'elle m'égarait plus qu'autre chose ! Je taperai à une autre porte la prochaine fois ;-)