lundi 13 octobre 2008

Instantanés

Une coccinelle jaune sur un étui de guitare,
interrompant le déchiffrage (dégivrage ?) d'un clair de lune ânonné,
signe improbable de légèreté.

Une jeune femme perdue,
un père en colère,
une purée d'azukis.

De la flûte douce,
aux accents d'infini,
la lecture de messages tristes et doux.

Je flotte au gré de ces instants,
volés à un quotidien redevenu survolté,
profitant de ce rien.

La parenthèse s'est refermée,
claquant ses mâchoires brusquement,
mon dos s'en plaint déjà.

Et l'heure des cancres
qui diffèrent le coucher,
me retrouve ici ;-)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Un vrai bonheur !

Lise a dit…

oui !