vendredi 3 avril 2009

Sur le tapis

Sur le tapis on ne peut mentir,
ignorer le réel pour se gorger de mots,
flirter avec l'impossible l'air dégagé.

Sur le tapis, le souffle me trahit,
mes membres me parlent aussi.
Rattrapée par le concret je me trouve effarée, démunie.

Une fois que je l'accepte,
cette mise à la terre est la bienvenue,
et la lumière est revenue.

Trier, renoncer, reporter, m'écouter,
quatuor bénéfique des prochaines journées.

7 commentaires:

n-talo a dit…

ce texte résonne en moi

Lise a dit…

J'ai lu ton écho.
Le bon équilibre entre évolution, action et décantation n'est pas facile à trouver...
En voilà un bon sujet de conversation ;-)

Materia Prima a dit…

C'est sans doute pour ça qu'un jour on y arrive sur ce tapis ; parce qu'avec lui on ne peut plus tricher.

Unifier corps, souffle et esprit, pratique de toute une vie...

Alors surtout écoute toi !

Bises de l'arpenteuse en goguette :-))

Lise a dit…

Oui, ne plus fuir, se poser, et regarder ce qui se passe, même quand c'est différent de nos rêves les plus fous de sagesse ;-)

Profite bien de ta tigresse, ogresse en goguette ;-)

Cile a dit…

sur le tapis ..
après ..
une nouvelle fois ..
après encore ..
il devient presque familier et un endroit de refuge, comme une nécessite .. comme une marche pour la suite.
respire ! ;)

Merci de ta visite.
Avec plaisir pour une rencontre en vrai :)

malie a dit…

Moi, j'ai toujours visualisé ça... sous un arbre ! Un chêne blanc.

J'y arriverai, un jour, à me retrouver sous cet arbre comme toi sur le tapis.

Lise a dit…

Cile :
Merci à toi :-)
oui, un endroit bien spécial où l'on se construit, où l'on s'écoute.
Ce n'est pas innocent si parfois je le fuis...

M'irza
Je suis si heureuse de te retrouver.
Un chêne blanc, j'adorerais !
Ce tapis, c'est un endroit où je me connecte à moi, et à l'univers. A ce chêne aussi. Difficile à décrire...
Je t'embrasse