Dans le bois, la première chose qui me prend c'est le silence soudain. Le silence de tout l'inutile, laissant la place à tous les bruits du vivant : craquements des branches, grincement des troncs cagneux, grignotements fugitifs et fuites éperdues. Chuintement des feuilles sous mes pas. Echo de ma présence dans cette présence sans visage, intense.
La fraîcheur m'enveloppe de la tendresse des frondaisons. Cape magique douce comme une toile d'araignée dentelée.
La lumière joue à cache cache avec les feuilles et le vent, s'habillant de toutes les couleurs du temps. Celui d'hier, d'avant-hier, et de demain.
Dans le bois, je peux choisir de me blottir dans un arbre creux, œuf de douceur, je peux choisir de courir à perdre haleine pieds nue dans le rosée et les cèpes charnus, ou alors de cheminer lentement, observant les minuscules miracles éphémères.
Mais ce que je préfère, c'est sentir ta présence vibrer en moi, comme un écho très fort du sang dans mes veines, m'approcher de toi lentement jusqu'à t'enlacer, joue contre ton tronc rugueux. et m'abandonner à la joie d'être.
La fraîcheur m'enveloppe de la tendresse des frondaisons. Cape magique douce comme une toile d'araignée dentelée.
La lumière joue à cache cache avec les feuilles et le vent, s'habillant de toutes les couleurs du temps. Celui d'hier, d'avant-hier, et de demain.
Dans le bois, je peux choisir de me blottir dans un arbre creux, œuf de douceur, je peux choisir de courir à perdre haleine pieds nue dans le rosée et les cèpes charnus, ou alors de cheminer lentement, observant les minuscules miracles éphémères.
Mais ce que je préfère, c'est sentir ta présence vibrer en moi, comme un écho très fort du sang dans mes veines, m'approcher de toi lentement jusqu'à t'enlacer, joue contre ton tronc rugueux. et m'abandonner à la joie d'être.
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