jeudi 15 janvier 2009

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Trouver le rythme,
l'abandon,
à la pulsation.

Débrancher la machine à comparer,
laisser le corps aller,
délasser les tensions.

Sortir des pas mesurés,
laisser la fantaisie s'emparer
de mon abandon.

Décantation,
libération,
méditation.


C'est alors que l'ombre est revenue
m'envelopper de son filet glacé.

J'ai senti ma crispation,
et ma colère brutale,
devant sa disparition.


Alors, partager le chagrin,
les moments envolés.

Et rentrer, le pas lourd,
les épaules courbées,
en attendant demain.


Chercher le courage
de trouver le silence,
à l'intérieur,
comme un chemin.

2 commentaires:

Isabelle ! a dit…

Pour cause d'écouteurs sur les oreilles, je n'ai pas entendu le téléphone sonner :-s
Alors, au cas où tu n'aurais pas entendu le message que j'ai laissé sur ton répondeur, ce peu de mots…
Présence offerte à ta présence reçue au creux de cette nuit.
J'ai beau ne pas avoir besoin d'eux pour ça… n'empêche : certain thé vert et certain encens sont là pour me signifier combien tu m'accompagnes tout particulièrement.
S'y mêle à cet instant un fumet qui ne trompe pas : le pain est cuit ou c'est tout comme !
Je m'en vais de ce pas prêter mes mains à sa sortie du four…
Et continuer de laisser près de toi voler ma pensée.
De maintenant en "main tenant" au fil des heures du jour qui s'avance…
Je t'embrasse.

Lise a dit…

tu le sais...MERCI +++

Je t'embrasse

Lise