jeudi 18 décembre 2008

Magie noire, magie blanche

Magie noire

Par moment, la toile d'araignée se referme .
Mâchoires crispées, yeux creux, mots qui crissent, grippent, petits accrocs.
Je m'arqueboute, refuse, me plains de tout.
J'ai pourtant les mains pleines de trésors : de l'amour, de l'amitié, et ce demain que je construis aujourd'hui avec passion.

En farfouillant dans mes tréfonds, je trouve ces cristaux qui font mal : des billets de train en option (aller la voir ou pas ?) , des petites choses égarées par ci, par là, ce noël que je n'attends pas avec impatience, le désordre chronique de notre appartement, ce gros coup de collier au travail qui m'a laissée épuisée il y a quelques jours, le froid qui finit par ronger ma bonne humeur.

J'ai envie de secouer tout ça, d'ouvrir grand les fenêtres pour que le vent emporte la poussière. Mais je me sens frileuse et sans l'énergie pour le faire.

Magie blanche

L'écrire me fait un bien fou.
Même écrire que c'est impossible le rend possible.
Ouvrir les fenêtres, souffler un grand coup, reprendre ce balai tressauteur de ma sorcière intérieure, et AGIR enfin.

Une liste énorme d'une quarantaine de tâches a été quasi dévorée hier.
En premier : écrire la liste
En deux, ouvrir les volets
En trois, mettre de la musique à fond, celle qu'une fée m'a offerte (elle sait combien je pense à elle).
Et puis le reste : boutons perdus et retrouvés, rideaux lavés, copains invités, groupe de pairs organisé, tables débarrassés de ces petits riens qui se collent les uns aux autres l'air de rien jusqu'à tout envahir. (Mes poussins n'y sont pas pour rien mais leurs parents les y aident bien...).

Me faut-il vraiment désespérer pour rendre possible ce qui ne le parait plus?

En point d'orgue cette soirée de travail qui m'a rendu une énergie incroyable.
J'espère qu'elle fera son miel de mes bricolages...

Oh, si, le plus étonnant !
Ces éclats de rires inextinguibles de notre petit dernier pendant son sommeil, yeux grands ouverts, à réveiller la maison. C'était magnifique, un peu moins quand cela a tourné à la crise d'angoisse. Au matin, il ne se rappelait plus rien, mais quelle expérience de l'avoir à la fois endormi et criant dans mes bras. Ses cris ont réduit d'intensité petit à petit à mon contact. Comme il m'a serré fort, mon petit encore un peu bébé...

Bref, une si belle journée d'hier.

1 commentaire:

n-talo a dit…

sans rapport ...
en lisant ton commentaire chez m'irza, j'ai cru entrevoir un bout de ton histoire ... j'avais cherché (pas trop)
et bien ... tu as mon mail, j'aimerai poursuivre cette conversation en privé
merci d'avance et bon dimanche