vendredi 4 septembre 2009

Presqu'immobile

Pas de tempête à l'intérieur ces derniers jours. De temps en temps, quelques nuages qui s'en vont dès que je les observe, me laissant dans un paysage nouveau et ensoleillé.
Comme si cette immobilité permettait d'être dans le mouvement, celui du monde. Le juste nécessaire.

Alors hier, quand nous avons reparlé quelques instants de notre projet, je me suis dit que je serai lente.
Parce que l'enthousiasme peut être serein aussi.
Parce que pour qu'un arbre croisse dans de bonnes conditions il faut prendre soin de le planter après avoir bien observé le terrain, les autres arbres, et pris le temps.

Ce n'en sera que meilleur.

La suite de l'aventure lundi soir ...

5 commentaires:

meerkat a dit…

Se lancer avec une fougue raisonnable, sans doute une condition de la réussite, sûrement une clé de la sérénité et de l'implication. Belle aventure à toi.

caco a dit…

Bon. Quand je vois ma vitesse à moi, hein... Mais je tenais à ce que tu sois une des premières à le savoir : une concrétisation après presque 2 ans, dans de nouveaux murs. Tu seras invitée à la "crémaillère" ;)
Je t'en dis plus par mail.

Lise a dit…

Meerkat
Ça va quand même vite pour moi, grosse trouille aujourd'hui... Ecouter ma peur, jouer avec, un bon programme pour les mois qui viennent ;-) Merci de tes voeux :-)

Caco
Champagne ! Il te fallait le moment juste, et hop :-) Ca ne m'étonne pas vu ton rayonnement l'autre soir.
Un grand merci pour ton invitation. Je suis allée voir, wouaouh!Bisous

Materia Prima a dit…

Oui, pour planter un arbre dans de bonne conditions il faut du temps pour préparer le terrain : l'ameublir, le nourrir, et laisser le soleil, la pluie et le temps faire leurs oeuvres.

On confond souvent, et moi la première ;-)) l'impatience avec l'enthousiasme dont je t'invite à découvrir le sens profond ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Enthousiasme

Bonne maturation ma belle

Lise a dit…

Oui, confondre l'impatience et l'enthousiasme, je connais bien ;-)
Le signe quand même c'est "se sentir portée" et donc c'est facile versus "forcer" et ça fait mal, tout de suite ou pas loin derrière.

S'écouter, s'écouter encore, et déceler ces infimes nuances avant qu'elles nous mènent dans le décor, en voilà un travail d'orfèvre ;-)

L'enthousiasme, oui, comme j'ai aimé découvrir ce que ce mot cachait il y a tant d'années maintenant.Ça fait partie des trésors que je berce, ces mots ( et le risque de l'ubris, bien sûr, comme garde fou de mes errances enthousiastes)

Des bises, l'Amie :-)