vendredi 2 octobre 2009

Ce qui se passe

Ce qui se passe , c'est un changement de prisme.

L'extérieur ne s'efface pas, mais je le vois depuis l'intérieur, au lieu de toujours me mettre à la place de l'autre, de voir au travers son regard, ou ce que j'imagine de son regard.

[
C'était si inconfortable, si terrible de se sentir ainsi suspendue à une sentence, à chaque instant (peut-être aussi terrible qu'une de ces malédictions mythologiques).

Je fais le lien en l'écrivant mais jusque-là, en rêve, je voyais la femme que je suis, je ne l'étais pas....
]

Alors, il semble bien qu'à défaut de trouver l'objet de ma quête, j'ai trouvé un chemin.
A l'intérieur.
Au creux de chaque instant.


Il semble aussi que ce chemin doive s'épanouir d'abord pour qu'une autre sorte de lien aux autres puisse naître.
Un lien sans demande ni offre excessive ( mais n'est-ce pas la même chose ?).
Un lien gratuit.
Un lien d'amour.

Bon, ceci étant posé, je repars sur la route.
Et mon amour vole vers vous.

3 commentaires:

Mi a dit…

Le soleil n’est jamais si beau qu’un jour où l’on se met en route (Jean Giono)

Materia Prima a dit…

Etre : Ca parait si simple, et ça l'est, mais pour y arriver quelle discipline ;-))

Bonne route alors, bel oiseau

Lise a dit…

Mi
Gide, oui bien sûr. J'ai replongé dans Qu ma joie demeure ces derniers mois. Beauté et cruauté.
Merci de ces mots :-)

L'Arpenteuse
Et c'est bon d'en rire :-)))
Des bises malicieuses !