Retour de deux jours de séminaire professionnel. Sensations en pagaille :
Celles qui dérangent :
Celles qui dérangent :
- retrouver l'air, les arbres, le ciel, comme une gifle en plein visage tant le manque est cruel,
- vide de ces moments où la course s'arrête et où je ne sais plus quoi faire de moi tant je me suis perdue de vue,
- ces regards qui ne sont pas chaleureux,
- des conversations un rien hypocrites,
- ces mots qui classent et enferment,
- cette énorme ampoule au pied droit,
- la culpabilité de goûter ce qui a été refusé à d'autres,
- les yeux qui piquent du manque de sommeil.
Celles qui font du bien :
- caresser du regard les oliviers, et le ciel immense par-dessus,
- l'herbe humide de rosée sous mes pieds nus,
- certains échanges faciles, et regards complices,
- la danse, la danse, et encore la danse, réveillant mon corps, faisant circuler l'énergie, massant les endroits douloureux,
- accepter d'être une danseuse médiocre, et rire de moi, tout en tournoyant dans des bras amicaux,
- courir, sauter, jouer sous le soleil brûlant,
- les jeux des papillons dans les sous-bois,
- me lâcher dans effort dans des impros surprenantes ,
- l'air chaud dans la nuit, et cet intense sentiment d'être vivante.
Et toujours en toile de fond ces interrogations :
- Comment me sentir utile sans me faire dévorer par le système ?
- Puis-je y rester tout en développant celle que je suis ?
- Ai-je ma place demain dans ce monde-là ? Et si oui laquelle ?
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