samedi 6 mars 2010

La coquille

Provisoirement retirée des flots, je partage le soleil d'un rebord de fenêtre avec un chat tigré.
Un vent léger souffle dans mes circonvolutions, un vent couleur de jonquille et d'eau vive, loin des rumeurs de houle, de quoi chuinter une mélodie aigrelette et polir autrement mes abysses nacrés.
Mais je sais toutefois que mon rôle est ailleurs, à abriter un mollusque rosé, puis un autre, ad infinitum, jusqu'à redevenir sable et eau.

Aucun commentaire: