dimanche 31 août 2008

Déconditionnement

Lâcher les habitudes,
les représentations,
la consommation.

Accepter le changement ,
enlever verres grossissants ,
ôter les miroirs déformants.

Accepter ce qui vient dans l'instant,
enfin respirer,
et vivre, libérée.

Ce crédo est mien,
c'est une quête de chaque instant.

NB : finalement, j'ai choisi ce texte comme descriptif du blog

Trop court


Quelques jours après, il en parle avec émotion.
"Trop bien, trop court, l'hôpital !"

Un tête à tête de 3 jours non stop,
présence et petites attentions,
de quoi ravir mon écorché vif.

Les clichés ont la vie dur ;-)

samedi 30 août 2008

Ses dix ans

Il m'arrive presqu'à l'épaule.
Lui parler tient de l'exercice d'équilibriste, tant il oscille de la morgue à la détresse, de la provoc' aux larmes, pour revenir aux éclats de rire un instant plus tard.
Déstabilisant, quand même.






Le matin de ses dix ans, je lui ai demandé si je pouvais le prendre dans mes bras.

Je lui ai raconté le jour de sa naissance,
mon déhanchement de canard,
l'essoufflement et notre attente impatiente.


Puis j'ai dépeint en quelques mots les montagnes russes à prévoir
pour lui, pour nous,
dans les dix ans à venir,
ceux qui le rapprocheraient de son âge d'homme.


Emotion et douceur à porter comme un viatique...

Agrégateur


Dans ma mue soudaine,
j'ai gardé mon agrégateur.

Un an de liens
à sens unique
ou à double sens.

Quand j'y plonge,
un goût doux amer
emplit ma gorge.
Celui du décalage.

L'image que j'ai donnée de moi
était partielle, trop lisse.

Elle craque et se consume.
De nouvelles perspectives, enfin,
plus complexes et plus riches ?

Un peu de nostalgie devant ce que je pensais pouvoir construire si vite,
un vrai élan vers ce que je construis jour après jour.

jeudi 28 août 2008

Dans l'instant

Soudainement dans l'instant, présente.
A l'écoute de cette douleur qui n'est pas mienne,
A l'affut des signes.

Silence et décision
aller à l'hôpital, sans attendre.

Prévoir l'important,
et l'accessoire essentiel
pour que l'attente soit plaisante.

Endosser l'habit de clown,
en plus de celui de maman.

Être sur deux plans
un cerveau pour organiser et comprendre,
la tendresse et l'écoute pour mon petit.

Pas de temps ni de place
pour l'apitoiement et les regrets.

Quel poids en moins !
S'en souvenir plus tard, absolument.

mercredi 20 août 2008

Naître

Allumer le feu, et le tisonner jusqu'à ce qu'il devienne torrent de lave,
déposer la coquille en son sein jusqu'à ce qu'elle explose,
cris, larme, rage et colère
soulagement, larmes, bonheur intense et extase,
Quel cocktail !

Une femme est sortie de la coquille
vivante, sûre d'elle, présente,
forte et tendre,
amoureuse et amante.

Je crains que la vie quotidienne ne la barricade à nouveau sous les cendres.
Il m'appartient de rester vigilante.

Tout à l'heure, j'ai pleuré, en commençant un livre sur la communication Non violente ( CNV), ou communication consciente : "Cessez d'être gentil, soyez vrai" de Thomas d'Ansembourg.
Touchée en plein cœur...

Paroles

Il y a les ponts légers supendus au-dessus du vide de nos solitudes,
les papillons d'or volant jusqu'au coeur et faisant fleurir l'amour,
les fleurets perçants qui tuent alors qu'on les croyait mouchetés
ce qui tisse et ce qui blesse
ce qui crée et ce qu'on laisse

Devant le risque, je suis tentée par le silence...
jusqu'à ce qu'un rire et un regard prennent le dessus,
et l'envie, si forte, de partager.

Ecrire ou se taire

Ecrire ou se taire
Parler ou caresser
Partage ou solitude
dilemnes en pagaille...

Et transformer le OU en ET ?
Profiter de ma solitude et de ma relation à l'autre ?

lundi 18 août 2008

Carapace


Ma carapace fissurée, trouée par endroits.
Elle laisse passer peur, colères et chagrins, en assauts désordonnés.
Même l'amour la triture. Friture...

Je m'y pelotonne apeurée,
y cherchant un réconfort suranné,
déplacé.

Le réconfort est dans l'ouverture,
alors respirer, et s'abandonner
à la force de l'amour.

dimanche 17 août 2008

En quête ... de quoi ?

Voilà quelques années que je suis en chemin, découvrant de sombres gouffres et des aperçus radieux.
Les mots m'aident et me perturbent tour à tour.

J'ai laissé mon précédent blog car il devenait une peau morte, lourde à trainer.
En voici un nouveau, dont je ne sais où il mènera.

Vous qui passez, soyez les bienvenus, et merci de respecter l'esprit de ces lieux.