Il m'arrive presqu'à l'épaule.
Lui parler tient de l'exercice d'équilibriste, tant il oscille de la morgue à la détresse, de la provoc' aux larmes, pour revenir aux éclats de rire un instant plus tard.
Déstabilisant, quand même.
Le matin de ses dix ans, je lui ai demandé si je pouvais le prendre dans mes bras.
Je lui ai raconté le jour de sa naissance,
mon déhanchement de canard,
l'essoufflement et notre attente impatiente.
Puis j'ai dépeint en quelques mots les montagnes russes à prévoir
pour lui, pour nous,
dans les dix ans à venir,
ceux qui le rapprocheraient de son âge d'homme.
Emotion et douceur à porter comme un viatique...
2 commentaires:
Rien de plus beau que de parler a ses enfants avec complicité !
C'est encore mieux d'être entendue !( pour une fois...)
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